Les Dragon ouvrent le bal de la 44ème édition
Lundi 19 Septembre 2022
Communiqué de presse – lundi 19 septembre 2022
Comme à l’accoutumée, les Dragon sont chaque année ceux qui débutent en premier la compétition, disputant la Coupe de France, l’une des épreuves phare du circuit international. Et l’on peut dire qu’ils ont été gâtés, grâce à une météo exceptionnelle et un vent d’Est soufflant entre 12 et 20 nœuds.
Aux antipodes des « plats à barbe » tout carbone et à foils, notamment ceux qui disputent le Vendée Globe, tour du monde en solitaire par les trois caps sans assistance ni escales, le Dragon fait figure « d’antiquité ». Pourtant, ce bijou de 9 mètres, dessiné par le Norvégien Johan Anker en 1929, poursuit une exceptionnelle carrière, attirant à Cannes l’élite européenne, à commencer par les régatiers nordiques, trop heureux de naviguer en short et tee-shirt par une température estivale, et une eau encore tiède…
Avant de concevoir ce voilier aussi effilé qu’étroit, Johan Anker a disputé les Jeux olympiques de 1908 et 1912. Voilier olympique donc, il a vu passer à sa barre les plus grands régatiers de la planète, et aujourd’hui encore, et notamment à Cannes, attire des équipages ayant tout gagné… mais fous amoureux de ce bateau, hyper compliqué à régler, et qui au près (contre le vent), fait un cap ahurissant.
Le voilier des rois
Quand le Dragon est apparu aux Régates Royales, il était tout simplement surnommé « le voilier des rois » ! Pourquoi ? Car nombre de têtes couronnées adoraient venir régater sur ce « couloir lesté à quille longue », qui à la barre dans le vent, est juste un délice, mais d’une rare exigence. Comme dit un ancien champion de voile olympique, et qui a touché à tout à commencer par la Coupe de l’America, « avec le Dragon, c’est une remise en question permanente tant le niveau est élevé et le bateau difficile à faire marcher avec ses plusieurs dizaines de réglages fins… C’est pour ça aussi qu’on l’aime… » A Cannes, ils sont 32 équipages issus de 12 nations, en majorité d’Europe mais aussi d’Australie, à venir batailler en rade de Cannes. Cette année, ils sont hébergés au superbe Yacht Club de Cannes, à la pointe Croisette, l’organisateur des Régates Royales, là où l’eau est aussi transparente qu’à Bora Bora, Les Saintes ou les Seychelles. Les Français sont forcément présents ici, à l’image de Géry Trentesaux, président de l’Union Nationale de Course au Large (UNCL), le marin ayant le plus beau palmarès en course habitable au RORC, dans le top dix mondial en Dragon et qui a craqué pour ce voilier après des décennies en course au large habitable. Tenant du titre avec Sofian Bouvet, ancien champion d’Europe de 470 et local de l’étape, Jean Queveau ou Christian Ponthieu, il revient évidemment pour le doublé, et n’a pas tarder à se mettre en évidence lors des premières manches. Mais Jean Breger, « le pape tricolore » du Dragon, équipé par Christian Gout et Jean-Paul Roux, qui ne savent plus où ranger les trophées gagnés en dériveur et habitable, n’est pas sur la Croisette pour figurer. Tous auront aussi sans doute une pensée pour le Rochelais Michel Briand, grand précurseur de la plaisance, sélectionné olympique en Dragon à Mexico en 1968 avec Bertrand Chéret et Pierre Blanchard, récemment disparu à l’âge de 91 ans.
Les plus belles images de Carlo Borlenghi à découvrir sur le village des Régates Royales
Il est Italien, ne paye pas de mine, embarquant juste deux appareils photo avec de gros téléobjectifs dans un sac de plage incluant une serviette de bain pour caler le matériel lors des chocs dans la mer. Carlo Borlenghi est sans aucun doute le meilleur photographe de mer actuel du monde. C’est un artiste, qui a un œil incomparable et incomparé, est toujours dans la recherche d’un angle nouveau, possède une rare maîtrise de la lumière. On dit souvent aussi que pour la photo de mer, le pilote de la vedette ou de l’hélicoptère qui doit bien se placer, est pour plus de la moitié de la réussite de l’image. C’est totalement vrai. N’empêche, Carlo Borlenghi sait saisir les plus belles images, car il sait aussi exiger des pilotes qu’ils soient au bon instant et au bon endroit. Ses images en très grand format lors de l’exposition que lui consacre le Palais des Festivals et la ville de Cannes, sont à découvrir sans modération, promenade de la Pantiero, où se situe le village des Régates Royales.
Demain mardi 20 septembre, entreront en lice les Classics et notamment le gigantesque Shenandoha, construit en 1902 et mesurant 54 mètres, ou encore Manitou, l’ancien voilier de John Fitzgerald Kennedy, dont la légende prétend qu’il a parfois embarqué Marilyn Monroe pour des croisières en amoureux. Enfin, en ce jour des funérailles de la Reine Elisabeth 2 à Londres, une minute de silence a été observée à 10 heures, notamment par les équipages britanniques, nombreux sur ces Régates Royales.
Photos libres de droit pour la presse. Crédit obligatoire Didier RAVON/YCC
Légendes photo :
Les Dragon ont offert un spectacle splendide dans la rade Est de Cannes.
Sur le village des 44èmes Régates Royales, une exposition des photos de Carlo Borlenghi est à ne pas manquer.
Régates Royales de Cannes : les Dragon ouvrent le bal de la 44ème édition
Comme à l’accoutumée, les Dragon sont chaque année ceux qui débutent en premier la compétition, disputant la Coupe de France, l’une des épreuves phare du circuit international. Et l’on peut dire qu’ils ont été gâtés, grâce à une météo exceptionnelle et un vent d’Est soufflant entre 12 et 20 nœuds.
Aux antipodes des « plats à barbe » tout carbone et à foils, notamment ceux qui disputent le Vendée Globe, tour du monde en solitaire par les trois caps sans assistance ni escales, le Dragon fait figure « d’antiquité ». Pourtant, ce bijou de 9 mètres, dessiné par le Norvégien Johan Anker en 1929, poursuit une exceptionnelle carrière, attirant à Cannes l’élite européenne, à commencer par les régatiers nordiques, trop heureux de naviguer en short et tee-shirt par une température estivale, et une eau encore tiède…
Avant de concevoir ce voilier aussi effilé qu’étroit, Johan Anker a disputé les Jeux olympiques de 1908 et 1912. Voilier olympique donc, il a vu passer à sa barre les plus grands régatiers de la planète, et aujourd’hui encore, et notamment à Cannes, attire des équipages ayant tout gagné… mais fous amoureux de ce bateau, hyper compliqué à régler, et qui au près (contre le vent), fait un cap ahurissant.
Le voilier des rois
Quand le Dragon est apparu aux Régates Royales, il était tout simplement surnommé « le voilier des rois » ! Pourquoi ? Car nombre de têtes couronnées adoraient venir régater sur ce « couloir lesté à quille longue », qui à la barre dans le vent, est juste un délice, mais d’une rare exigence. Comme dit un ancien champion de voile olympique, et qui a touché à tout à commencer par la Coupe de l’America, « avec le Dragon, c’est une remise en question permanente tant le niveau est élevé et le bateau difficile à faire marcher avec ses plusieurs dizaines de réglages fins… C’est pour ça aussi qu’on l’aime… » A Cannes, ils sont 32 équipages issus de 12 nations, en majorité d’Europe mais aussi d’Australie, à venir batailler en rade de Cannes. Cette année, ils sont hébergés au superbe Yacht Club de Cannes, à la pointe Croisette, l’organisateur des Régates Royales, là où l’eau est aussi transparente qu’à Bora Bora, Les Saintes ou les Seychelles. Les Français sont forcément présents ici, à l’image de Géry Trentesaux, président de l’Union Nationale de Course au Large (UNCL), le marin ayant le plus beau palmarès en course habitable au RORC, dans le top dix mondial en Dragon et qui a craqué pour ce voilier après des décennies en course au large habitable. Tenant du titre avec Sofian Bouvet, ancien champion d’Europe de 470 et local de l’étape, Jean Queveau ou Christian Ponthieu, il revient évidemment pour le doublé, et n’a pas tarder à se mettre en évidence lors des premières manches. Mais Jean Breger, « le pape tricolore » du Dragon, équipé par Christian Gout et Jean-Paul Roux, qui ne savent plus où ranger les trophées gagnés en dériveur et habitable, n’est pas sur la Croisette pour figurer. Tous auront aussi sans doute une pensée pour le Rochelais Michel Briand, grand précurseur de la plaisance, sélectionné olympique en Dragon à Mexico en 1968 avec Bertrand Chéret et Pierre Blanchard, récemment disparu à l’âge de 91 ans.
Les plus belles images de Carlo Borlenghi à découvrir sur le village des Régates Royales
Il est Italien, ne paye pas de mine, embarquant juste deux appareils photo avec de gros téléobjectifs dans un sac de plage incluant une serviette de bain pour caler le matériel lors des chocs dans la mer. Carlo Borlenghi est sans aucun doute le meilleur photographe de mer actuel du monde. C’est un artiste, qui a un œil incomparable et incomparé, est toujours dans la recherche d’un angle nouveau, possède une rare maîtrise de la lumière. On dit souvent aussi que pour la photo de mer, le pilote de la vedette ou de l’hélicoptère qui doit bien se placer, est pour plus de la moitié de la réussite de l’image. C’est totalement vrai. N’empêche, Carlo Borlenghi sait saisir les plus belles images, car il sait aussi exiger des pilotes qu’ils soient au bon instant et au bon endroit. Ses images en très grand format lors de l’exposition que lui consacre le Palais des Festivals et la ville de Cannes, sont à découvrir sans modération, promenade de la Pantiero, où se situe le village des Régates Royales.
Demain mardi 20 septembre, entreront en lice les Classics et notamment le gigantesque Shenandoha, construit en 1902 et mesurant 54 mètres, ou encore Manitou, l’ancien voilier de John Fitzgerald Kennedy, dont la légende prétend qu’il a parfois embarqué Marilyn Monroe pour des croisières en amoureux. Enfin, en ce jour des funérailles de la Reine Elisabeth 2 à Londres, une minute de silence a été observée à 10 heures, notamment par les équipages britanniques, nombreux sur ces Régates Royales.
Photos libres de droit pour la presse. Crédit obligatoire Didier RAVON/YCC
Légendes photo :
Les Dragon ont offert un spectacle splendide dans la rade Est de Cannes.
Sur le village des 44èmes Régates Royales, une exposition des photos de Carlo Borlenghi est à ne pas manquer.
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